Cultiver l’eau

En réamorçant ses cycles

Le saviez-vous ?

Plus de la moitié des précipitations sur les continents proviennent de l’évapotranspiration des
plantes et des sols !

« L’eau est notre bien commun le plus précieux sur terre, à la base de toute forme de Vie »

Charlene Descollonges

Nous connaissons le grand cycle de l’eau qui circule des nuages aux océans, générant la pluie qui remplit nos rivières et nos nappes phréatiques. Mais il ne représente que 10% des flux d’eau sur nos terres. Il existe un « petit cycle de l’eau », méconnu, qui fait circuler l’eau des racines aux cimes des plantes et entretien un climat idéal à la Vie. La rosée, avec laquelle s’abreuvent de nombreux insectes tels que les coccinelles ou les abeilles, fournit un apport en eau insoupçonné aux végétaux qui l’absorbent par les feuilles ou par les racines de surface.

Dans une perspective agricole régénératrice, cultiver ce petit cycle de l’eau revêt une importance cruciale. En effet, en préservant les cycles d’évaporation, de condensation et de précipitations à l’échelle locale, les agriculteurs peuvent maintenir un microclimat et un état de sol favorables à leurs cultures. La conservation d’espaces tampons végétalisés, la gestion raisonnée des eaux pluviales ou encore la restauration des zones humides naturelles sont autant de pratiques participant au processus de régénération du Vivant.

En utilisant l’eau de manière réfléchie, l’agriculture régénératrice contribue à la résilience des systèmes agricoles, à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre les défis liés au changement climatique, tout en favorisant une agriculture durable à long terme.

Pourquoi cultiver l’eau ?
  • Préserver les ressources hydriques de surface : pour réduire la pression sur les réserves d’eau limitées et préserver les écosystèmes aquatiques.
  • Maintenir les nappes phréatiques : pour préserver ces sources d’eau souterraines vitales pour l’approvisionnement en eau potable.
  • Réduire l’érosion et la pollution : pour préserver la qualité des cours d’eau et des écosystèmes aquatiques.
  • Devenir résilient face à la sécheresse : pour offrir une sécurité accrue pour les cultures et le bétail en cas de pénurie d’eau.
  • Soutenir la biodiversité : pour attirer et conserver une variété d’espèces de plantes et d’animaux aquatiques bénéfiques aux processus de régénération.